Eliška, doctorante à Angers

« Mes études en France m’ont ouvert de nouveaux horizons, tant académiques que personnels – c’est une expérience inoubliable que je recommande à tout le monde. »

  • Où avez-vous étudié en France ? Combien de temps êtes-vous resté.e en France et quelle était la forme de votre mobilité ? Quelle discipline avez-vous étudié ?

J’ai étudié dans la ville d’Angers, dans la région Pays de la Loire. Une ville calme, avec de nombreux parcs, bien desservie en transports en commun, et proche de l’aéroport de Nantes. Au total, sur trois années civiles, j’ai passé cinq mois en France chaque année dans le cadre d’un programme de cotutelle. Durant cette période, j’ai étudié l’influence d’un biomatériau conducteur sur le comportement des canaux ioniques dans la membrane cytoplasmique des cellules eucaryotes.

  • Pourquoi avez-vous choisi d'étudier en France ?

C’était un peu un hasard. En dernière année de master, je suis partie en France dans le cadre du programme Erasmus+ et ça m’a tellement plu que j’ai décidé de prolonger mon séjour pour mes trois années de doctorat.

  • Avez-vous rencontré des difficultés quand vous êtes arrivé.e en France ? Si oui, comment les avez-vous surmontées ?

Les débuts sont difficiles partout, mais on s’adapte et on apprend beaucoup. Pour moi, le plus difficile au départ a été l’administration, mais tout le monde était prêt à m’aider, donc tout s’est bien terminé.

  • Est-ce que vous parliez déjà français avant de venir en France ?

Je ne parlais pas français, mais finalement ça n’a pas posé de problème. À l’université, c’était facile de communiquer en anglais. En dehors de l’université, c’était plus compliqué. Mais quand deux personnes veulent vraiment communiquer, elles trouvent toujours un moyen. Ici, la règle d’or, c’est : « avec le sourire, tout passe mieux ». Au final, je me suis toujours débrouillée. La plupart des universités proposent aussi des cours de français gratuits pour les étudiants étrangers. Je les recommande vivement – on y rencontre facilement d’autres étudiants dans une situation similaire, et c’est très agréable.

  • Comment avez-vous financé votre période de mobilité ?

J’ai bénéficié d’une bourse du programme Barrande Fellowship, qui soutient la coopération franco-tchèque et finance aussi bien les séjours longs de type double diplôme en cotutelle que les séjours de courte durée.

  • Qu’avez-vous retiré de cette mobilité ? d’un point de vue académique, professionnel et personnel ?

Énormément de choses ! Dans tous les domaines mentionnés. On doit apprendre à travailler de manière très flexible, dans deux institutions différentes, avec des personnes et des approches diverses, et à tout relier de manière cohérente. Cela m’a permis de prendre beaucoup de recul, de gagner en humilité et en patience. On apprend aussi à avoir confiance en soi et à mieux se connaître.

  • Quel conseil donneriez-vous aux futurs étudiants tchèques en France ?

De ne pas avoir peur de poser des questions. Au début, j’étais un peu perdue, que ce soit pour l’administration ou pour le fonctionnement des laboratoires. Il n’y a pas de question bête – mieux vaut demander quatre fois pour être sûr. Si on demande poliment, on obtient toujours une réponse et de l’aide.

Mise à jour le
Publié le : 11/06/2025 à 11:40
Mis à jour le : 11/06/2025 à 11:48